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Retrouvez Mu Pan, l’artiste sino-américain à la Galerie LJ

16 juillet 2019
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La Galerie LJ reçoit l’artiste sino-américain Mu Pan (潘慕文) pour sa 3e exposition personnelle en ses murs. Ce solo show a lieu en conjonction avec la 1re exposition rétrospective de l’artiste qui se déroule depuis le 26 avril à Madrid, dans la fondation privée Colección SOLO, à voir jusqu’au 26 juillet.

Mu Pan, c’est la rencontre entre Jérôme Bosch et Kuniyoshi, avec ses grandes peintures épiques et narratives, imprégnées de références culturelles et historiques au Japon et à la Chine et de pop culture américaine. Il naît à Taïwan en 1976 dans une famille originaire de Chine continentale puis quitte l’île et son histoire complexe pour New York où il émigre avec ses parents en 1997 lorsqu’il a 21 ans. Repartant de zéro avec sa famille, il adhère à la culture américaine non sans quelques appréhensions. Devenu citoyen américain depuis, marié à une Japonaise, Mu Pan cultive et revendique ses multiples identités culturelles dans ses peintures.

Le choix du titre de son exposition, The Sword of Mutual Demise, en dit beaucoup sur la diaspora chinoise de la génération de Mu Pan, en quête d’identité pendant sa jeunesse : une référence à l’immense succès littéraire The Legend of The Condor Heroes de l’auteur hongkongais Jin Yong, en plusieurs volumes publiés à partir de 1957, puis largement réinterprété au cinéma et à la télévision dans toute l’Asie. Cet ouvrage du genre wuxia, enfin traduit en anglais depuis 2018, mêle kung-fu, épopée chevaleresque et révoltes populaires sous la dynastie Song au XIIe siècle.

Ce livre est une référence incontournable pour les adolescents asiatiques, en particulier ceux de la diaspora : tout comme eux, le héros Guo Jing se bat pour préserver son identité dans un monde qui tend à s’uniformiser. The Sword of Mutual Demise, ou l’Épée de la mort mutuelle, est le nom d’une prise de kung-fu. Car de batailles il s’agira encore dans cette nouvelle exposition personnelle de Mu Pan, mais il s’agira du dernier chapitre. Ayant le sentiment d’avoir fait le tour de ses talents épiques, l’artiste évolue vers une narration plus contemplative, moins “mouvementée” (au premier degré). Il puise notamment son inspiration, pour cette nouvelle série de peintures sur panneaux de bois, des 1001 statues bouddhiques du temple Sanjūsan-gen-dō à Kyoto, visité il y a quelques années…

[Source : communiqué de presse]

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